Trotsky

Publié le par Chris

 

 

 

Et pourtant, chaque fois que la nuit, sur une route de Russie, un cheval de paysan fait un écart, effrayé par les phares aveuglants d'une automobile, cet épisode reflète le conflit de deux cultures.

 

 

 

 

Ô mon vieux Léon, mon vieux Trotsky,

Dans le fond, tu avais bien raison

de dire :

 

"Ecrivez donc tout ce qui vous vient à l'esprit!

Armez-vous d'un dictionnaire et créez !"

 

ou encore :

 

" Quittez les villes, stupides humains ! "

 

Mais ça n'a pas plu au vieux Joseph

C'est dommage, elle aurait été belle

ta République !

D'Octobre en Aout, ca file vite

des année comme ça.

 

Mais léon s'est tiré

sous le silence des photographes

Pas un mot, même entre les lignes

On t'a bel et bien effacé mon vieux.

 

Sans être phrénologue

On peut comprendre que l'intelligentsia

En politique ça ne marche pas.

Et la IV Internationale, c'est de l'impro

de premier ordre.

 

Je suppose que tu bronzes

du côté de Coyoacàn ou de Cuba

Mais si un jour tu reviens Léon

dans ma tête tu auras ta place

Et tu me parlera du formalisme russe

comme avant Léon.

 

Et puis dans les débats des coco

de maintenant et de demain

t'a laissé un sacré paquet d'idées

une vraie belle ardoise !

Alors

fais pas le con !

 

 

 

 

 

Publié dans Chansons grises

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