Brouillon
Il n'y a guère d'autres titres à cela.
me trotte dans la tête une chanson, étrange mélopé dont pourrait se rapprocher la musique du film de Petrov "le songe d'un homme ridicule" d'après l'immense Dostoeïsky.
Brouillon car il manque quelque chose. Ce ne sont que des mots, mais qu'est ce qu'un mot? Si de ma vie j'arrive à trouver un prémice de définition des mots, je pourrai dire que tout n'est pas finalement perdu. Ils sont à la fois réels et irréels, à la fois humain et complètement étranger, et à la fois menteurs et seule source de vérité. Etre romantique, ce n'est pas seulement lire Baudelaire ou cueillir des étoiles, mais c'est aussi la fascination pour les mots. Le langage dirait les contemporains, la linguistique pour les intellectuels. Ont-ils un sens propre, une signification? J'irai même jusqu'à supposer; ont-ils un être à eux même?
Chaque mot compte, nous en sommes responsables, chaque mot vit, qui que nous sommes. Voici une sortede danse obscure et inachevée :
Quitte à mentir, autant sourire.
Quitte à souffir, autant vivre.
Il y a des soirs où la vérité surgit des fonds des verres
comme de sombres serpents
glissent des bras comme les rumeurs.
Tout est communication
à part une titubante diction d'action
j'ai rêvé d'un monde sans paradis
originels, hommes, sans péché ou non
pour construire loin de la folie des rois
un monde à notre commune mesure
Bah, ce ne sont que des mots, écrit un soir, soûl, oublié sur un morceau de papier déchiré.
me trotte dans la tête une chanson, étrange mélopé dont pourrait se rapprocher la musique du film de Petrov "le songe d'un homme ridicule" d'après l'immense Dostoeïsky.
Brouillon car il manque quelque chose. Ce ne sont que des mots, mais qu'est ce qu'un mot? Si de ma vie j'arrive à trouver un prémice de définition des mots, je pourrai dire que tout n'est pas finalement perdu. Ils sont à la fois réels et irréels, à la fois humain et complètement étranger, et à la fois menteurs et seule source de vérité. Etre romantique, ce n'est pas seulement lire Baudelaire ou cueillir des étoiles, mais c'est aussi la fascination pour les mots. Le langage dirait les contemporains, la linguistique pour les intellectuels. Ont-ils un sens propre, une signification? J'irai même jusqu'à supposer; ont-ils un être à eux même?
Chaque mot compte, nous en sommes responsables, chaque mot vit, qui que nous sommes. Voici une sortede danse obscure et inachevée :
Quitte à mentir, autant sourire.
Quitte à souffir, autant vivre.
Il y a des soirs où la vérité surgit des fonds des verres
comme de sombres serpents
glissent des bras comme les rumeurs.
Tout est communication
à part une titubante diction d'action
j'ai rêvé d'un monde sans paradis
originels, hommes, sans péché ou non
pour construire loin de la folie des rois
un monde à notre commune mesure
Bah, ce ne sont que des mots, écrit un soir, soûl, oublié sur un morceau de papier déchiré.