anthropoésie
Qu'il est long, qu'il est obscure et qu'il est indéchiffrable le chemin de la poésie. Serpentant entre rêve, idée et parole, il est fait de mots écrits à demi-effacé des ainés. C'est aussi un chemin qui surgit sous nos pieds aux détours des situations et des événements. On le perds sans s'en rendre compte, enfin pas vraiment. On néglige son importance, sans carte, le retrouver ne recèle que de l'instinct, et qui peut forcer l'instinct? Moi je ne peux pas.
Alors on le perds, on se perds, parfois, enfantin et mutin, on l'implore, fouillant vainement dans la poussière des textes morts sa trace, en guide d'une boussole, pour repondre un joli texte, ennoblis de rimes et de verbes. Attention, impudent mirliton car ce n'est rien de moins que fausseté qui se réfugie dans ces lignes là. On ne peut vraiment écrire que ce que l'on a ressenti. Il faut donc de la patience.
Et parfois, alors parfois seulement, on le retrouve comme une piste de brousse, où il faut observer chaques signes pour ne pas s'égarer. Je prendrai note de chaque kilomètre parcouru dans ces pages.