Babel II
Baudelaire sera mon compagnon, peut-être faut-il dire pourquoi.
Mon lien avec lui, est un quatrain.
Pourtant sous la tutelle invisible d'un Ange
L'enfant déhérité s'enivre de soleil
et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange
retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil
Bénédiction (1er poème, après la préface-manifeste de l'adresse au lecteur.)
Une des clées de ce passage me semble se trouver dans le derner poème de la première édition des fleurs du mal , avant celle de 1866; le Voyage.
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.
Comprenne, qui voudra.