Réflexions inter-jovialistes V

Publié le par Chris

 

 

Trois perceptions du monde sont constructives abstraitement, à mes yeux, pour construire un mouvement de la pensée, nommée Curiosité. Il y a le regard du poète, du philosophe et du militant.

 

Le poète est l’amoureux de l’Inconnu. J’appelle inconnu le terra inconitta de la pensée humaine que l’homme foule lorsqu’il est à la recherche du Nouveau. Ainsi le poète retransmet par son Art, comme les autres artistes avec leurs propres moyens, sa propre perception du mouvement des choses du monde.

Le philosophe est l’explorateur du Nouveau. Dans le sens où le philosophe réfléchit et examine le mouvement de son monde. Ses pensées sont guidées par les perceptions du poète, décrites selon son impression. La philosophie est donc le deuxième jalon de ce mouvement de la pensée.

Le militant est l’acteur de l’Inconnu. Son but est de palier à l’Insatisfaction, ce mécontement du Présent, par une recherche d’autre chose, d’autre système. Il met en acte les pensées du philosophe, à la lumière des perceptions exprimées par le poète.

 

Donc, ces trois hommes (car ils ne sont pas autre chose), le poète, le philosophe et le militant, sont tout les trois mués par la même chose : la Curiosité, qui est le but et le chemin de ce mouvement.

La Curiosité est l’audace de l’Inconnu, elle est le résultat de ces trois étapes indissociables.

 

 

Publié dans Etudes sur le Jovial

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