Réflexions inter-jovialistes I

Publié le par Chris

Le bonheur vu comme un état fixe, il me semble être un mythe bourgeois, basé sur l’épargne ( conserver son état de bonheur ?) et la propriété (mon bonheur !). Ce n’est pas un état fixe, mais au contraire un mouvement.

 

Selon Kant, le temps et l’espace sont des formes à priori de l’entendement, c’est à dire commun à tout les hommes. De plus, le temps et l’espace sont constitutifs entièrement  du mouvement. Si le temps et l’espace sont communs aux hommes, ils sont donc de nature humaine.

On peut alors les voir comme fondement du bonheur, en tant qu’universel et forme a priori lui aussi de l’entendement ; le bonheur est la conscience du nécessaire mouvement.

 

Vous l’aurez compris ce nécessaire mouvement peut recevoir l’appellation de ; vie. En effet, voir la vie comme un état fixe me paraît aussi étrange qu’inconcevable (le balancement de la marche, les pulsation du cœur, l’ambivalence de l’homme, le réveil et le sommeil, la vie et la mort, ect…)

A ce titre, nous pouvons également concevoir l’Art comme la représentation de ce même mouvement.

 

 

 

Publié dans Etudes sur le Jovial

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